Le 12 août 1473, le comte de Dunois donna à bail à Jean et André de Brossard, écuyers-verriers, une place en ruine en forêt de Fréteval, dans les bois de Mauvoisin pour y édifier les bâtiments d'une verrerie.
La verrerie de Rougemont, qui eut son apogée sous louis XIV, fournissait la Cour de France en verres des plus fins.
« Les travaux de cette verrerie ayant cessé par la mort du dernier propriétaire, le citoyen Busson-Challoir a continué cet établissement vers la fin de l'An VIII, et pour plus de facilités, il en a transporté le siège à Rougemont, auprès de la grande route de Vendôme à Châteaudun, mais toujours sur les reins de la forêt de Fréteval. Ses affaires étant dès lors très dérangées, il n’a pas réussi dans cette entreprise et il a été forcé de l'abandonner le 10 Ventôse An XI ».
Cette verrerie disparue au cours des années, fut à nouveau créée vers 1813, par Pierre Bessirard de la Touche, nouveau propriétaire du château de Rougemont qui possédait les forges de Fréteval et de Courcelles, ainsi que la verrerie de Mauvoisin ou Busloup ou la Brûlonnerie, en forêt de Fréteval. Celui-ci s’associa quelque temps plus tard à Louis Alexandre Vimont, maître de verrerie déjà cité. En 1851, elle était exploitée par Edmond, l’un des fils Vimont.
Verrerie était en face du château et fabriquait des cloches à melon, des flaconnages pour la pharmacie et la parfumerie.
Ayant appartenu à la famille de Nadaillac, propriétaire du château, commune de Saint-Jean-Froidmentel, elle passa pendant les dix dernières années, à la Société Générale de Verrerie et cessa toute activité vers 1920
